mardi 4 novembre 2008

À la recherche de Godot. (Tentative d'un écrivaillon)

Assis devant cette feuille blanche, li y a quelque chose qui bouillonne à l'intérieur de moi. C'est un ragoût de lettres qui demandent de sortir. Mais le chemin est long et la plume n'obéit pas tout le temps à mes désires. Il est impressionnant de se rendre compte que tous les mots du monde sont gardés dans ce petit machin et que parfois il est si difficile de les retrouver dans sa mer noire intérieur. et je plonge.
Au début c'était une vague...
idée après avoir vu ce programme à la télé. Avant l'idée il y avait une question, une question qui s'agrippait á mon cerveau, et qui me taraudait tout au long de la journée. Jusqu'au moment où c'est devenu une obsession. J'essayais de me distraire avec d'autres activités. Et dieu sait que je me suis forcé à le faire. Mais il suffisait de voir mon reflet sur la fenêtre (juste devant mon bureau), pour que l'image me renvoie la même interrogation encore et encore, et encore,et..."Il faudrait fermer les yeux!" dirait n'importe qui, mais en fermant les yeux je plongerais dans une pénombre où la seule référence deviendrait ce point d'interrogation.
Jusqu'au jour où je suis tombé sur quelques mots d'Enrique Vila-Matas, qui disait que la meilleure façon de se débarrasser d'une obsession était d'écrire sur cette obsession. Et la débuta ma deuxième galère, celle de l'impossibilité d'exprimer mon désarroi, l'énormité de la question me dépassait. J'essayais d'embrasser le vent, mais je n'arrivais pas á le retenir assez longtemps pour trouver une réponse.
Alors je tissais une toile d'encre afin de cerner mon angoisse.
Une suite.
"Vladimir.- Alors, on y va?
Estragon.- Allons-y.
Ils ne bougent pas"
Mais soudain une tache apparut á l'horizon. Une petite tache qui devenait de plus en plus grande. une figure qui marchait vers eux.
- C'est lui!. - s'exclama Vladimir
- C'est lui. - répondit Estragon."
La toile est tissée et il y a quelque qui bouge dedans.

Aucun commentaire: